Aujourd’hui, comme tous les mois maintenant, vous avez droit à une interview de coach. Et cette fois, j’ai posé mes questions à Marie Soleil Cordeau qui nous parle de son activité qui consiste à accompagner les femmes qui vivent ou ont vécu une rupture amoureuse. Découvrez sa façon de travailler sur le net et en quoi son site web est indispensable.

Peux-tu te présenter, nous parler de toi ?

Je suis coach spécialisée en bien être amoureux donc j’accompagne les femmes qui vivent une rupture amoureuse ou qui éprouvent des difficultés en couple. Je les aide à arrêter de souffrir, à retrouver leur joie de vivre, leur énergie et à retrouver leur confiance en elle.

En quoi consistent exactement tes programmes d’accompagnement ?

J’ai des programmes d’accompagnement individuels donc ce sont des rencontres en tête à tête mais j’ai aussi créé un programme en ligne pour aider les femmes à se remettre de leur rupture amoureuse.

Les programmes individuels sont variés et s’adressent à diverses phases de la rupture.

  • J’ai le programme « joie de vivre » qui est centrée sur la rupture, le deuil amoureux.
  • Un programme « être bien avec soi-même » qui est plus centré sur tout le travail pour rebâtir sa confiance en soi.
  • Et aussi un programme « bien être amoureux » qui lui met l’accent sur comment aborder une nouvelle relation amoureuse, ne pas refaire les mêmes erreurs et vivre une relation durable.

Pourquoi tu exerces ton activité en ligne ?

En fait je n’exerce pas totalement en ligne dans la mesure où j’ai un bureau et les femmes peuvent m’y rencontrer. Il y en a qui viennent mais la plupart font leur rencontre au téléphone ou en ligne parce qu’elles sont trop loin.

Avoir une présence sur Internet, offrir mes services à distance me permet de pouvoir aider un plus grand nombre de femmes partout dans le monde. J’ai beaucoup de clientes en Europe mais aussi au Québec mais réparties un peu partout dans la province.

Ok, mais du coup pour un sujet comme le coaching amoureux, ça ne gêne pas que ça soit à distance ?

Non pas du tout. Je ne pense pas que ça fasse une différence, l’important c’est que ma cliente se sente à l’aise. C’est certain qu’il y en a qui préfèrent le face à face et c’est pour ça qu’elles viennent à mon bureau surtout quand elles sont près.

Mais au niveau des résultats obtenus, ça ne fait aucune différence, si c’est en face à face, au téléphone ou par Skype. La différence de résultats c’est par rapport à l’investissement, l’effort que les femmes vont mettre dans leur démarche mais pas dans le moyen pour communiquer ensemble.

coaching amoureux

Est-ce que ton activité s’est développée avant ou bien avais-tu tout de suite prévu de te lancer sur Internet ?

J’avais prévu de me lancer sur Internet dès le départ. C’est un mode que je trouve vraiment pratique surtout quand on veut concilier travail & famille. Je ne voulais pas investir trop d’heures dans mon travail dans le sens où je veux faire un compromis pour avoir une présence pour mes enfants.

Donc j’ai fait le choix de développer mon activité en ligne, de faire ma publicité, le recrutement de nouvelles clientes en ligne parce que justement ça me gagne du temps au niveau des déplacements.
Et puis je peux toucher un plus grand nombre de femmes sur Internet.

Du coup, moi pour le moment je trouve ça plus simple. Peut-être qu’éventuellement je ferais plus de réseautage en personne mais pour l’instant j’aime vraiment passer par internet, écrire des articles, être en contact avec mes fans sur Facebook.

Je trouve vraiment qu’Internet, la communauté qu’on peut créer, amène beaucoup d’avantages.

En quoi ton site internet t’a aidé dans ton métier ? Qu’est-ce que cela t’apporte ?

C’est ma vitrine, mon site m’apporte mes clientes parce que quand on choisit quelqu’un pour nous accompagner on aime en savoir un peu plus sur la personne qui va nous suivre pour savoir si ça correspond à ce qu’on recherche.

Sur mon site internet les femmes retrouvent mon histoire personnelle, je leur explique pourquoi je suis devenue coach en bien être amoureux, mon historique. Puis elles voient aussi mes articles liés à la rupture et aux relations amoureuses. Donc elles peuvent évaluer si je suis en mesure de les aider.

Les vidéos sont également très importantes car cela permet aux futurs clientes de me voir « en chair et en os » et ainsi de s’imaginer travailler avec moi.

Après ton site, il y a les réseaux sociaux, est-ce que tu les utilises beaucoup ?

J’utilise principalement Facebook. J’avais essayé un peu Twitter mais j’avais l’impression que je ne touchait pas forcément beaucoup de personnes.

Donc je me suis vraiment concentrée sur Facebook parce que je trouve c’est que le meilleur moyen d’atteindre ma cible.

J’avais aussi essayé Linkedin mais quand je regarde mes statistiques dans Google Analytics, ce n’est pas cet outil qui m’amène le plus de trafic.

Sur Facebook tu as une page pro, qu’est-ce que tu y proposes à tes fans qui est différent de ton site ?

En fait je publie toujours régulièrement sur Facebook et j’exploite en général une thématique sur deux semaines.

Par exemple l’un des thème que j’exploitais récemment c’était « comment communiquer avec son ex ». Les gens qui visitent ma page régulièrement vont avoir des conseils, des questions à répondre (pour les faire interagir, avoir leur point de vue sur certaines choses), je mets des citations donc c’est vraiment comme ça que j’exploite ma page Facebook.

Et puis en même temps, ça permet aux femmes qui traversent une rupture amoureuse d’avoir toujours un petit quelque chose chaque jour pour les faire réfléchir et pour les amener plus loin.

Il y a-t-il une chose que tu trouves difficile, compliqué à faire sur ton site ?
Qu’est-ce qui te prend le plus de temps par rapport au coaching ?

Par exemple, écrire un article ou enregistrer une vidéo ça prend du temps. Par contre, je sais que chaque vidéo que j’enregistre, chaque article que j’écris va aider des femmes à s’en sortir. Donc je trouve ça super important et en même temps ça permet de me faire connaitre.

Donc oui c’est long mais c’est vraiment la base du marketing sur Internet. On ne peut pas juste vendre ses services sans rien derrière, ce n’est pas comme ça que ça marche. Il faut vraiment que les gens sachent qui je suis et me voient comme quelqu’un de crédible, comme une experte dans mon domaine. Et ça je peux le véhiculer à travers mon contenu.

Mais c’est sûr que tout ce qui est en ligne est long à faire : gérer un site internet, développer le site, tout ça demande énormément de temps. C’est pour ça que j’ai une adjointe qui m’aide pour l’aspect technique car je ne peux pas coacher et faire toute la partie technique de mon site internet. C’est important de déléguer.

C’est pour que je puisse garder mon énergie pour faire ce dans quoi je suis la meilleure, c’est à dire accompagner mes clientes puis leur fournir du contenu de qualité.

Est-ce que tu penses qu’aujourd’hui, en tant qu’indépendant, on peut travailler sans avoir de site internet ?

Sincèrement je ne pense pas. Je pense que notre premier réflexe, en tous cas pour ma génération et celles qui me suivent, c’est d’aller sur Internet, d’aller sur Google, quand on a besoin d’un service ou quand on a une question.

Donc je ne vois pas comment on peut être entrepreneur sans avoir de site internet. Je pense que si on n’a pas de présence web, c’est presque comme si on n’existait pas. En tous cas dans mon domaine.

[Tweet « Je pense que si on n’a pas de présence web, c’est presque comme si on n’existait pas. »]

Donc finalement dans tous ce qui est coaching, services, photographes, bien-être, ne pas avoir de site c’est « ne pas exister » ?

J’ai l’impression que oui. En tous cas on passe à  côté de belles opportunités. C’est sûr que quelqu’un qui a plusieurs années d’expérience, qui a développé son réseau, qui a déjà des clients qui le réfèrent, je pense que c’est possible de ne pas avoir de site dans la mesure où le bouche à oreilles peut être quelque chose de très puissant.

Mais pour en arriver là, il faut encore plus travailler que quand on a une présence sur Internet. C’est comme ça que je vois les choses.

Question bonus : tu travailles de la maison ou de ton bureau ? Comment tu fais pour gérer ce côté personnel, familial et professionnel ?

Mon bureau est à la maison. J’ai un horaire prédéterminé et j’essaie de m’y tenir. Alors, oui ça m’arrive, lors de certaines périodes de l’année, d’avoir beaucoup de demandes et en général je ne répond pas à toutes.

C’est ça qui m’a amené à créer mon programme en ligne pour avoir quelque chose à offrir aux personnes que je ne peux pas accompagner en coaching individuel. C’est vraiment un bel ajout à mon offre de services car je me dis que je peux toucher et aider encore plus de femmes à traverser cette épreuve.

Du coup ça me met un peut moins de pression car quand on a beaucoup de clients et qu’on en refuse alors que ces femmes là sont en détresse et ont besoin d’aide, je trouve ça toujours difficile de devoir dire qu’on ne peut pas.